C’est à Saint-Amour
(département du Jura) que débute le GR 9.
Dans la plaine de Bresse, au pied
du Jura, c’est l’une des plus anciennes cités de Franche-Comté (connue depuis
le VIe siècle).
Le GR 9 commence à la gare et
traverse toute la cité d’ouest en est. Il gagne Allonal, un hameau fleuri.
Avec notre chien Oscar, un jeune
golden retriever, je commence à marcher dans la matinée sur les flancs du
Revermont, bordure viticole occidentale de l’escalier du Jura.
Dans un premier temps, le GR 9
va, d’ouest en est, monter des plaines de la Bresse jusqu’aux plus hautes cimes séparant la France de la Suisse.
Il fait une douceur
exceptionnelle en ce jour de la Toussaint. Nous gagnons Villette puis Nanc-lès-St-Amour,
sur les premières collines du Revermont. Vue sur la Bresse. Nous longeons
l’église St- Martin, monument historique, et le château du XIVe siècle.
Le GR grimpe alors rudement en
forêt. Le balisage blanc et rouge, ancien, laisse à désirer. Le GR 9 rejoint au
sommet du plateau (523 m )
le GR 59. En un parcours commun, les deux GR atteignent les ruines de Bellevue
et poursuivent jusqu’à un abri forestier où ils se séparent. Le GR 9 continue
vers l’est en forêt et débouche sur Thoissia, en Petite Montagne.
Oscar et moi traversons le
village et par la route gagnons un premier chaînon que nous allons attaquer
dans sa largeur jusqu’à Andelot-Morval. Nous contournons les murailles
du château d’Andelot, terminé en 1158, dont subsistent un donjon et deux tours
du portail. Aujourd’hui c’est une maison d’hôtes raffinée.
On traverse la rue principale du
village pour retrouver le Trafic de Viviane, stationné devant une maison. Nous
buvons l’apéritif chez un de ses collègues (chasseur !) du bureau de poste
d’Arinthod. Puis nous allons manger non loin de là dans le fourgon. S’il n’y
avait le vent, nous pourrions nous installer à l’extérieur.
Ensuite, je reprends, seul, mon
itinéraire qui grimpe au milieu des buis, omniprésents dans le massif
jurassien. Je traverse du nord au sud le bois de Charney, gagne des friches
calcaires buissonnantes. A nouveau en forêt, je franchis la Côte Renaud pour
atteindre la route départementale qui mène à Saint-Julien.
J’atteins la vallée du Suran, une
des deux rivières avec la
Valouse qui structurent la Petite Montagne
du nord au sud. Au milieu des prés et des pâtures, je gagne le Suran que je
franchis sur un petit pont à hauteur d’un ancien moulin. En face de moi,
arrivent à ma rencontre Viviane et Oscar.
Ensemble nous gravissons la butte
de Saint-Julien-sur-Suran jusqu’au cœur du bourg, chef-lieu de canton,
ancien point fortifié au bout d’une crête allongée.
Nous
rentrons à Arinthod vers 16h.
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