dimanche 30 août 2015

Lundi 1er novembre 1999 : Saint-Amour – Saint-Julien-sur-Suran.

C’est à Saint-Amour (département du Jura) que débute le GR 9.
Dans la plaine de Bresse, au pied du Jura, c’est l’une des plus anciennes cités de Franche-Comté (connue depuis le VIe siècle).
Le GR 9 commence à la gare et traverse toute la cité d’ouest en est. Il gagne Allonal, un hameau fleuri.
Avec notre chien Oscar, un jeune golden retriever, je commence à marcher dans la matinée sur les flancs du Revermont, bordure viticole occidentale de l’escalier du Jura.
Dans un premier temps, le GR 9 va, d’ouest en est, monter des plaines de la Bresse jusqu’aux plus hautes cimes séparant la France de la Suisse.
Il fait une douceur exceptionnelle en ce jour de la Toussaint. Nous gagnons Villette puis Nanc-lès-St-Amour, sur les premières collines du Revermont. Vue sur la Bresse. Nous longeons l’église St- Martin, monument historique, et le château du XIVe siècle.
Le GR grimpe alors rudement en forêt. Le balisage blanc et rouge, ancien, laisse à désirer. Le GR 9 rejoint au sommet du plateau (523 m) le GR 59. En un parcours commun, les deux GR atteignent les ruines de Bellevue et poursuivent jusqu’à un abri forestier où ils se séparent. Le GR 9 continue vers l’est en forêt et débouche sur Thoissia, en Petite Montagne.
La Petite Montagne : ce petit pays, à l’écart des routes fréquentées, entre Revermont et vallée de l’Ain, est formé d’anticlinaux et de synclinaux, plis parallèles séparés par des dépressions, à l’instar des hautes chaînes du massif.
Oscar et moi traversons le village et par la route gagnons un premier chaînon que nous allons attaquer dans sa largeur jusqu’à Andelot-Morval. Nous contournons les murailles du château d’Andelot, terminé en 1158, dont subsistent un donjon et deux tours du portail. Aujourd’hui c’est une maison d’hôtes raffinée.
On traverse la rue principale du village pour retrouver le Trafic de Viviane, stationné devant une maison. Nous buvons l’apéritif chez un de ses collègues (chasseur !) du bureau de poste d’Arinthod. Puis nous allons manger non loin de là dans le fourgon. S’il n’y avait le vent, nous pourrions nous installer à l’extérieur.

Ensuite, je reprends, seul, mon itinéraire qui grimpe au milieu des buis, omniprésents dans le massif jurassien. Je traverse du nord au sud le bois de Charney, gagne des friches calcaires buissonnantes. A nouveau en forêt, je franchis la Côte Renaud pour atteindre la route départementale qui mène à Saint-Julien.
J’atteins la vallée du Suran, une des deux rivières avec la Valouse qui structurent la Petite Montagne du nord au sud. Au milieu des prés et des pâtures, je gagne le Suran que je franchis sur un petit pont à hauteur d’un ancien moulin. En face de moi, arrivent à ma rencontre Viviane et Oscar.
Ensemble nous gravissons la butte de Saint-Julien-sur-Suran jusqu’au cœur du bourg, chef-lieu de canton, ancien point fortifié au bout d’une crête allongée.

Nous rentrons à Arinthod vers 16h.

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