A 10h30, je quitte La
Bridoire par un sentier qui monte à la cascade du
Grenant. C’est une résurgence. Il fait frais dans le vallon : la végétation
est spécifique des milieux humides et frais (fougères). Je continue mon chemin
et, contournant une propriété, je franchis sur un pont étroit le ruisseau du
Grenant. De magnifiques marmites de géants ont été creusées par le torrent et
poursuivent leur évolution sous la force du courant.
Le ruisseau du Grenant
Par un chemin raide, le GR
parvient sur le plateau des Roches et se poursuit en bordure de forêt. C’est là
que je me trompe de direction et continue tout droit. Midi carillonne à l’église
de St-Béron : diable, je n’ai rien à faire
au-dessus de ce village, ce que me confirme la boussole ! Je rebrousse chemin,
retrouve le GR et remonte en forêt en direction de l’est.
Bien qu’encore
géologiquement dans le massif jurassien, je pénètre dans le parc naturel régional de Chartreuse.
A partir du Gorgeat, je chemine
sur une petite route bordée de pâtures qui me mène à Attignat-Oncin,
petite bourgade au pied du mont Grèle, dans la montagne de l’Epine. Viviane
m’attend à 12h45 sur un parking en bas du village. Ce sera tout pour
aujourd’hui. Je vais faire une pause.
Nous
allons manger dans la nature.
Dans
l’après-midi, nous faisons route vers Chambéry pour quelques achats. Nous
revenons par le col de l’Epine. Nous passons la soirée et la nuit dans un
camping à la ferme, à Saint-Franc. Là non plus, à cette époque, on ne nous
attendait pas. Les agriculteurs vont devoir nettoyer les sanitaires…
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