12h50 : c’est le début d’une
randonnée de 11 jours sur le GR 9.
Le GR 9, provenant de la gare de Grenoble, attaque à Seyssinet sa
grimpée vers le Vercors.
Massif calcaire des Préalpes
qui dresse ses imposantes falaises au-dessus des vallées du Drac, de la Drôme et de l’Isère, le
Vercors apparaît comme une forteresse imprenable où une forêt dense part à
l’assaut de blanches et vertigineuses falaises.
Viviane me dépose à l’église de
Seyssinet (290 m ).
Le chemin s’élève aussitôt, qui
va couper la route départementale plusieurs fois. Problème à la première
rencontre de la route : à cause de la sécheresse, le GR 9 est interdit à
tout passage. Ah !… oui, mais je n’ai pas le choix. J’escalade les
portillons et je passe. Vaudra mieux éviter les gendarmes…
Le GR arrive à hauteur du château
de Beauregard puis monte en lacets, retrouve la route pour atteindre la Tour Sans-Venin :
vestige d’un donjon (rapport à une vague légende sur la déesse Isis qui avait
peur des vipères…).
A partir de là, plus
d’interdiction. Le GR emprunte l’ancienne voie du tramway de Grenoble à
Villars-de-Lans (1911 – 1949) et poursuit sa montée vers l’ouest. Nouveau
barrage du sentier dans une épingle à cheveux de la route. Ça devient
pénible !
Le sentier pénètre dans le parc naturel régional du Vercors. Il coupe des zones d’habitation. Dans la montée,
vue sur les Trois Pucelles, falaises calcaires découpées et érodées. J’arrive à
Saint-Nizier-du-Moucherotte (1162 m ), porte d’entrée du Vercors, village
martyr de la Seconde Guerre
mondiale, médaillé de la
Résistance après les attaques allemandes du 13 juin 1944. Je
m’arrête dans une auberge pour boire une bière, là où nous avions pris le petit
déjeuner ce matin. Rencontre avec le GR de pays Tour des Quatre-Montagnes, qui
tire son nom de quatre communautés paroissiales des vallons d’Autrans et de
Lans, cernées par des crêtes calcaires aux flancs boisés.
Un chemin en lacets mène au pas
de la Corne (1050 m ) : descente dans
une paroi rocheuse délicate. Le passage est équipé d’une main courante. Le
sentier dévale la pente raide et boisée, atteint la vallée du Furon. Une pluie
fine commence à tomber. Je traverse la route et monte en face jusqu’à l’église
d’Engins où m’attend Viviane à 16h15.
Cherchant un camping, nous en trouverons un à Autrans, sur le plateau. Malheureusement obligé de prendre des vacances en août cette année, je trouve qu'il y a encore beaucoup trop de monde à cette époque !
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