Le beau temps est revenu.
Depuis Bouvante-le-Bas, je descends au hameau des Sables. Le sentier
monte alors en lacets jusqu’à la prairie de la Mégretière. Se
dirigeant vers les falaises, il suit la bordure de la prairie et dévale en
pente raide vers les gorges de la
Lyonne.
En bas, le GR longe la vallée,
atteint la rivière – eau vive et limpide – et franchit la Lyonne sur une passerelle.
Il traverse une prairie. Les rayons du soleil ne l’ont pas encore atteinte,
l’herbe est humide de rosée.
Le GR monte maintenant vers un
belvédère naturel : point de vue splendide sur une paroi rocheuse étroite,
isolée dans la vallée. Le sentier longe le pied d’une falaise, se poursuit dans
un bois touffu de chênes et de buis. Il gravit une barre rocheuse au pas de
l’Echo (520 m )
et débouche sur une route, la D 70.
Une autre petite route mène à un relais de télévision.
Le sentier blanc et rouge
s’engage alors dans un bois et, après le passage d’un portillon, arrive dans un
pâturage. Les veaux prennent peur, le
troupeau se lève et le taureau m’observe. Ça va, j’ai le droit de passer… Les
criquets, innombrables, sautent devant mes chaussures, les éphippigères
(insectes aptères) s’affairent au sol.
Le sentier pierreux monte jusqu’à
la ferme abandonnée de Maison-Brun où paissent des troupeaux. Il emprunte une
dépression puis s’élève doucement vers la crête. Sans
l’atteindre, il s’abaisse dans une cuvette, prairie occupée par les ruines de
la ferme de Bouvaret. Il remonte jusqu’à la cote 1100 et il entreprend une
longue descente en lacets vers la D 70.
On arrive bientôt ? Je ne
vois pas les tags d’Oscar (que j’aurais dû voir, dixit Viviane !). 600 mètres plus loin,
j’aperçois le Boxer au bord de la
route. On mange ensemble sur place.
Je repars dans l’après-midi avec
Oscar. On descend vers le ruisseau de Léoncel. Un petit pont le franchit. Oscar
rejoint dans l’eau le garçon d’une famille installée au bord du cours d’eau. On
passe aux ruines de Bessa et l’on poursuit le long du ruisseau. Le sentier
grimpe ensuite à flanc, en forêt, et rejoint une route qui mène à Léoncel.
Le village est situé sur un
plateau de prairies entre des bois de hêtres et de sapins, petit écrin de
verdure. La mairie occupe les vestiges d’une ancienne abbaye cistercienne.
Viviane nous y attend. Je lui
laisse Oscar et je continue seul.
Le GR 9 monte dans les bois, se
poursuit vers le sud en lisière de forêt. Il longe une vaste prairie, continue
à travers prés par un chemin herbeux. A hauteur de la ferme Tête Noire ,
un chemin de terre sinue dans la rocaille en descente, jusqu’à ce qu’il rejoigne
une route à proximité de la
ferme Morelle.
Viviane et Oscar me rencontrent
peu avant.
Nous montons en voiture
au-dessus de Léoncel, au Grand Echaillon. Nous nous installons pour la nuit à
côté d’un gîte ONF. Il va bientôt pleuvoir…
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