dimanche 30 août 2015

Mardi 13 septembre 2005 : Saint-Jean-de-Sault – ferme des Noyers.

Je quitte Saint-Jean-de-Sault dans la matinée en direction nord-est : montée en pente raide vers la ferme de la Tour. Longeant un champ de lavande, je rejoins une intersection de chemins à 1018 m où le GR 9 retrouve le GR 4 (en provenance du signal de la Peine). Lorsque les GR se séparent à nouveau, le GR 9 poursuit son itinéraire plein sud le long d’une rangée de vieux arbres. Il continue sur le plateau de Vaucluse, d’abord sous une belle allée de châtaigniers (due à un sol à faciès siliceux par endroit) puis le long de champs de lavande ou de romarin. Après un vaste carrefour dans les prairies, le GR rejoint une petite route.
Viviane et Oscar arrivent en sens inverse. Nous gagnons la ferme de Savouillon, et nous mangeons dans la garrigue sous l’auvent.

Ici le GR 9 pénètre dans le parc naturel régional du Lubéron. Je reprends ma route dans l’enceinte du parc. Par un chemin de terre, j’atteins un « aiguier ». C’est une « borie », construction en pierres sèches formant une fausse voûte. Elle recouvre une citerne qui recueille les eaux de ruissellement par des canaux creusés dans la plaque calcaire. Le GR côtoie le chemin des aiguiers, passe à proximité des aiguiers de Gayéou. Il monte vers le hameau en ruine de Travignon (932 m). Impression étrange. Je parcours la ruelle du village. Un abri sommaire est aménagé par une association dans une maison ruinée (table, cheminée ; à l’étage, possibilité de dormir sur le plancher).
Au pied du hameau, le chemin devient sentier. Je descends plein sud dans les chênes verts jusqu’aux portes de Castor, goulet resserré de falaises calcaires (ambiance Lubéron). Un chemin d’exploitation me mène à la ferme des Noyers.
Il est 17h. On est ici dans le pays d’Apt, large plaine entre le plateau de Vaucluse et le Lubéron, cuvette reposant sur des assises calcaires sur lesquelles se sont accumulées des marnes et quelques argiles sableuses. On est ici aussi sur le passage de l’ancien chemin du Dauphiné, appelé également route du sel, très fréquenté jusqu’au début du XVIIe siècle, qui gagnait l’étang de Berre.

Nous nous rendons dans un camping au nord de la ville d’Apt.

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