Au départ de
Cabrières-d’Aigues, je remonte avec Viviane et Oscar le GR 92 jusqu’à l’intersection
avec les GR 9 et 97. Viviane et Oscar retournent à la voiture.
Parvenu sur place à 10h30, je
poursuis vers le nord à l’assaut des crêtes du Grand Lubéron. Le sentier monte
en lacets jusqu’à une altitude de 1028 m , non loin du Mourre Nègre, point culminant
du Lubéron, vers lequel se dirige le GR 92. Sur place un panneau informe le
randonneur sur le cycle des chenilles processionnaires du pin, installées dans
les pinèdes des sommets.
En limite de végétation,
l’itinéraire va maintenant suivre les crêtes vers l’est, entre la plaine d’Apt
au nord et la plaine de la
Durance au sud. Immense dos de pachyderme allongé, la
montagne a une forme douce et arrondie due aux calcaires marneux qui affleurent
presque partout.
Arrivé au Gros Collet, je
m’installe sur une citerne en béton pour casser la croûte, à proximité de la
route des crêtes, une piste DFCI (lutte contre les incendies) qui suit la crête
à peu de distance. Il fait beau, mais le vent souffle. Je garde mon coupe-vent.
Après un dernier sommet à 1009 m , les GR bifurquent
sur le versant septentrional et font une brève incursion dans le département
des Alpes-de-Haute-Provence, dans sa pointe sud-ouest. De retour dans le
Vaucluse, ils se dirigent vers le Plan des Agasses puis s’engagent en descente
dans le vallon des Roumis qui rejoint le vallat de la Combe d’Apt.
Ces deux vallons étroits dévalent
le versant méridional du massif. Ils ont été jadis exploités pour la production
de charbon de bois. Je remarque des hépatiques à trois lobes, fleurs des forêts
de feuillus qui aiment les sols calcaires, assez rares.
Au débouché du vallat, le GR 97
poursuit son chemin vers l’est alors que le GR 9 atteint Vitrolles-en-Lubéron,
au pied du massif, promontoire dominant les plaines de la Durance.
Il est 16h. Je retrouve Viviane
sur une petite place en bas du village.
Nous irons nous installer dans
un camping à Pertuis.
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