dimanche 30 août 2015

Mercredi 7 septembre 2005 : Nyons – col de la Croix-Rouge.

Retour à Nyons en fin de matinée.

Entre Diois et Ventoux viennent les Baronnies. Dû au classique morcellement des féodalités du Moyen Age, c’est de cette époque que les Baronnies tiennent leur nom.
Cette région de moyenne montagne calcaire est traversée de rivières au caractère torrentiel, de gorges et de défilés. Dans un relief chaotique qui alterne les marnes noires et les barres de calcaire gris et ocre, protégée du mistral, la terre des Baronnies se couvre de bois de chênes verts et pubescents, de pins d’Alep, de genévriers, de tilleuls. Et puis il y a bien sûr l’olivier. Toutes les impressions provençales sont là : lavande, soleil, plantes aromatiques, terrasses de café ombragées sur la place du village…
Nous mangeons à nouveau dans le camping-car. Et je repars à 14h15 sur l’autre rive de l’Eygues.
Le GR 9 s’éloigne de la ville, grimpe sur les flancs de la combe, s’élève jusqu’au ravin de Saint Martin et atteint une crête boisée à 777 mètres sur la montagne de l’Essaillon. Il dévale le flanc sud-est de la montagne dans les calcaires et les marnes parmi les buis, genévriers, prunelliers, mélisse, thym, romarin, jusqu’à l’église des Bayles.
Là je rencontre Viviane et Oscar que j’ai aperçus dans la descente. Nous gagnons ensemble le col de la Croix-Rouge à 16h.

Nous retournons passer la nuit au camping du Chambron, à Condorcet.

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