Retour à Nyons en fin de matinée.
Entre Diois et Ventoux
viennent les Baronnies. Dû au classique morcellement des féodalités du Moyen
Age, c’est de cette époque que les Baronnies tiennent leur nom.
Cette région de moyenne
montagne calcaire est traversée de rivières au caractère torrentiel, de gorges
et de défilés. Dans un relief chaotique qui alterne les marnes noires et les
barres de calcaire gris et ocre, protégée du mistral, la terre des Baronnies se
couvre de bois de chênes verts et pubescents, de pins d’Alep, de genévriers,
de tilleuls. Et puis il y a bien sûr l’olivier. Toutes les impressions
provençales sont là : lavande, soleil, plantes aromatiques, terrasses de
café ombragées sur la place du village…
Nous mangeons à nouveau dans le
camping-car. Et je repars à 14h15 sur l’autre rive de l’Eygues.
Le GR 9 s’éloigne de la ville,
grimpe sur les flancs de la combe, s’élève jusqu’au ravin de Saint Martin et
atteint une crête boisée à 777
mètres sur la montagne de l’Essaillon. Il dévale le
flanc sud-est de la montagne dans les calcaires et les marnes parmi les buis,
genévriers, prunelliers, mélisse, thym, romarin, jusqu’à l’église des Bayles.
Là je rencontre Viviane et Oscar
que j’ai aperçus dans la descente. Nous gagnons ensemble le col de la Croix-Rouge à 16h.
Nous retournons passer la nuit
au camping du Chambron, à Condorcet.
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